Opthalmologiste à Lyon Pathologies Comment savoir si j’ai un kératocône ?

Comment savoir si j’ai un kératocône ?


Avec l’âge, la vue se détériore progressivement, et différents maux en sont la cause. Parmi ces maux figure le kératocône. Le kératocône peut être défini comme une malformation qui cible la cornée. Si cette pathologie est diagnostiquée à temps, la prise en charge n’en sera que meilleure. Il faut donc connaître les différents signes de cette pathologie.

Le kératocône : qu’est-ce que c’est ?

Comme cela a été mentionné plus haut, le kératocône se traduit par une malformation au niveau de la cornée. Mais qu’est-ce que la cornée ? La cornée est un revêtement transparent de la pupille de votre oeil. Une fois que votre oeil est atteint, votre pupille perdra peu à peu sa forme arrondie pour, au final, s’amincir. Le constat est que votre pupille rendra l’aspect d’un cône de forme irrégulière.

Dans la plupart des cas, cette pathologie montre ses premiers signes vers la fin de l’adolescence. Cette maladie cause des troubles de la vision chez la personne qui en est victime et affecte les deux yeux. Pour la prévenir, il est nécessaire d’en déceler les symptômes.

Comment savoir si j'ai un kératocône ?

Quels sont les symptômes du kératocône ?

Le kératocône se caractérise par une déformation de la cornée. Cette déformation peut se manifester du jour au lendemain ou bien se développer sur plusieurs années. En général, une personne atteinte du kératocône ne ressentira pas vraiment de douleur. Pour les symptômes, le kératocône provoque chez un individu des maux de tête chroniques ou une irritation des yeux.

Ces symptômes sont assez courants, et c’est ce détail qui fait que beaucoup ne se rendent pas compte du premier coup que tout cela est dû à un kératocône. Plus vous aurez tendance à frotter vos yeux en raison des démangeaisons, plus la déformation de votre cornée sera accentuée.

En dehors de ces symptômes, il y a une fatigue visuelle. Cette fatigue se traduit par des troubles de la vision et une myopie progressive. Vous aurez l’impression de voir des images multiples. Si vous vous retrouvez dans ces différents cas de figure, il serait judicieux de consulter un ophtalmologue.

Quelles sont les personnes à risques ?

Selon le Centre National de Référence du Kératocône, une personne sur 500 est touchée par cette maladie. Le kératocône se développe de différentes manières, et parfois, les signes sont tellement minimes qu’il est, à la limite, imperceptible. En général, il est découvert vers la fin de l’adolescence, soit à partir de 15 ans. Les statistiques tendent à montrer que 80 % des cas détectés sont chez les moins de 40 ans.

Les hommes comme les femmes peuvent être atteints de cette maladie. N’importe qui peut être touché par le kératocône, et ce, sans distinction d’origine géographique. Même si l’origine de cette maladie n’est pas clairement définie, certaines études s’accordent à dire qu’elle résulte d’une maladie génétique.

Comment la maladie évolue-t-elle ?

Généralement décelé chez le patient vers 15 ans, ce dernier peut faire une légère ou grave forme du kératocône. Les effets diffèrent selon les individus. Le kératocône met quelques années avant de se développer entièrement, et le pic est entre 30 et 40 ans.

Si, pour certaines, les effets ne font que s’aggraver avec le temps, d’autres ne ressentent que de légères complications. D’une simple baisse de l’acuité visuelle, la personne atteinte du kératocône aura des difficultés à voir des objets de près ou de loin. Si le mal s’accentue, il sera nécessaire de porter des lunettes ou d’user de lentilles.

Quelles sont les options pour traiter le kératocône ?

Il n’existe pas de moyens pour prédire l’apparition du kératocône. La seule solution est de consulter un ophtalmologiste spécialiste dès la détection des premiers symptômes. Sur les conseils d’un professionnel, différents traitements sont envisageables.

Pour une personne atteinte de kératocône, la première solution sera de lui faire porter des lunettes ou de lentilles de contact. Chacune de ces possibilités présente leurs spécificités.

Les lunettes et les lentilles de contact

Le port de lentilles est le traitement que beaucoup de patients privilégient. Ce choix est, en partie, dû à l’interface créée avec le film lacrymal de cet équipement. Cette action aura pour effet de corriger les déformations qu’aurait subies la cornée du patient. Toutefois, les lentilles ne sont pas adaptées à tous, et dans le cas où les effets ne seraient pas concluants, la chirurgie apparait comme le dernier espoir.

La chirurgie

Une fois que le port de lunettes ou de lentilles de contact s’est avéré inefficace, le dernier recours est la chirurgie. À ce stade, trois alternatives sont à envisager, et leur choix dépend de la gravité des troubles causés par le kératocône. Pour des cas diagnostiqués tôt, deux opérations sont à envisager.

La première possibilité sera de recourir à la technique de « cross-linking ». L’autre option serait la pose d’anneaux intra-cornéens. Ces interventions sont précisées pour ralentir au maximum l’évolution du kératocône. Pour les cas sévères du kératocône, l’opération envisagée est une greffe de la cornée.

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